B2 – La mise en place d’un programme de soins de fin de vie dans un CHSLD

Par : Amélie Tavernier, présidente — Celixia

Par : Kerrien Gwenna, infirmière – Celixia

Description

Il est souvent difficile pour le personnel de reconnaître les indicateurs du passage d’une approche curative à une approche palliative en centre de soins de longue durée. Une décision difficile et reliée à la gestion de l’incertitude et des enjeux d’éthique rencontrés. Le personnel formé apprivoise les enjeux des soins palliatifs tout au long du processus. Cela lui permet de se sentir aguerri et en maitrise face à des situations d’accompagnement d’une personne en fin de vie et de ses proches aidants.

La réglementation et l’assurance de la qualité des services en CHSLD ainsi que l’éthique incitent les établissements à entrer dans une démarche proactive de mise en place d’un programme de fin de vie adapté à leur réalité propre. Au Québec, les services de soins palliatifs sont offerts essentiellement dans quatre contextes: le domicile, les centres hospitaliers, les centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) et les maisons de soins palliatifs.

Les CHSLD étant des acteurs importants dans la distribution des soins de fin de vie, nous reconnaissons clairement l’importance de l’implantation d’un tel programme au sein d’un CHSLD et de ses bénéfices pour la population accueillie. Les bénéfices directs et indirects de former les membres du personnel infirmiers (ères), infirmiers (ères) auxiliaires, préposés aux bénéficiaires et intervenants du milieu de vie) sont majeurs. L’appropriation par le personnel des connaissances du savoir-faire permettant l’acquisition du savoir-être par l’implantation d’un programme fin de vie est primordiale. De plus, un programme de soins de fin de vie est un avantage pour l’implication autant du personnel que des bénévoles au sein de l’organisation. Par conséquent, les résidents et leur famille sont les premiers à bénéficier des bienfaits d’une prise en charge de la fin de vie optimale.