webinaire de l’AQSP du 4 mars 2021 présenté par Louis-André Richard, professeur de philosophie

Vous pouvez maintenant revoir le webinaire ICI

Le thème de ce webinaire est La philosophie du confiné : L’insoutenable vulnérabilité de l’être et les vertus de la mortalité. Ce webinaire est présenté par le professeur Louis-André Richard, qui enseigne la philosophie au Cégep de Sainte-Foy. Il est aussi chargé de cours à la Faculté de Philosophie de l’Université Laval. Titulaire d’un doctorat en philosophie, le champ de recherche du professeur Richard se déploie à partir de considérations, anthropologique, éthique et politique. Ses travaux l’ont conduit à réfléchir sur les questions touchant la dignité humaine et les soins de fin de vie. Il est également responsable du comité éthique de l’Association québécoise de soins palliatifs. Il est l’auteur de nombreux ouvrages aux Presses de l’Université Laval dont : La cigogne de Minerve : Philosophie, culture palliative et société, De l’éducation libérale, essai sur la transmission de la culture générale, Plaidoyer pour une mort digne, les raisons de nos choix et les choix de soins appropriés en fin de vie (écrit en collaboration avec Michel L’Heureux).

Descriptif et objectifs du webinaire:

Cette présentation est une tentative d’investigation philosophique. Elle ne sert à rien, mais peut tout changer! Les réflexions proposées profitent des circonstances singulières du confinement pour explorer les avantages liés à notre condition vulnérable de roseaux pensants. En tant qu’humain, nous sommes conscients d’être mortels et nous aspirons à l’immortalité. Peut-on discerner, via le constat de cette disposition, des qualités profitables à l’épanouissement de notre être ? C’est le pari que nous faisons en vous invitant à prendre part à la conversation sur les vertus de la mortalité.

  • formuler les enjeux de la vulnérabilité en fin de vie.
  • caractériser les réflexions philosophiques présentant les vertus de la mortalité.
  • raffiner l’esprit critique au sujet des défis politiques actuels au regard de la fin de vie.
Ce webinaire fait partie du projet soutien aux soins palliatifs pendant la pandémie soutenu par le fond d’urgence pour l’appui communautaire du Gouvernement du Canada et par Fondations Communautaires du Canada

Nos aînés veulent occuper leurs propres lits plutôt que ceux des hôpitaux

Chez nos voisins du sud, on voit régulièrement des circonscriptions électorales être remaniées dans des buts partisans. J’ai d’ailleurs récemment appris le mot étrange qui désigne ce remodelage arbitraire des frontières des circonscriptions : le gerrymandering.

Chez nous on ne manque pas non plus d’inventer des drôles de mots, comme les RI/RPA, SAD/SIAD, ou encore les CISSS et les CIUSSS. Ces fameux CIUSSS qui sont des territoires de soins, découpés arbitrairement aussi, définissent donc un bassin de population à soigner, qu’on appelle région sociosanitaire.

Alors que la deuxième vague de COVID nous frappe de plein fouet, je me rends compte que le découpage des CIUSSS ne tient pas compte du tout du nombre d’aînés demeurant en RI/RPA. Je réalise que cette donnée extrêmement pertinente, le nombre de « portes » représentant des personnes âgées vivant dans des milieux collectifs, est grandement variable d’un CIUSSS à l’autre.

En ce 17 février 2021, rien ne va plus dans les hôpitaux montréalais. Les lits sont pleins à 150 % un peu partout et on s’en va tout droit vers le point de rupture. Une grosse partie de ces lits sont occupés par des personnes âgées, souvent des patients qui, de surcroît, ne requièrent pas du tout le plateau technique de l’hôpital. Tous les jours, les ambulances transportent sans arrêt des Jeannine et des Lucille, qui atterrissent alors, toutes désorientées, dans le chaos de l’urgence. « Qu’est-ce qui vous amène à l’hôpital ? » leur demande-t-on. Souvent, elles ne savent pas, elles ne comprennent pas. Non pas en raison de troubles cognitifs, mais plutôt parce qu’on ne leur a pas vraiment demandé leur opinion, et parce qu’aucun médecin n’a pris le temps d’évaluer les alternatives possibles. Alors voilà, nos hôpitaux sont remplis de vieux, si on peut dire ça comme ça. Mais est-ce leur faute ? Doit-on blâmer cette génération d’hommes et de femmes qui ont travaillé si dur et qui ont tant sacrifié pour leur famille ? Ces aînés qui maintenant se retrouvent au crépuscule de leur vie, en perte d’autonomie, et qui ont choisi de se « placer » dans une résidence avec des services, était-ce leur souhait que d’être envoyés à l’urgence par le personnel de la résidence, à la moindre inquiétude ?

Les résidences privées pour aînés représentent une concentration très élevée de gens malades et de consommateurs de soins. Le Québec est le champion au Canada de ces ghettos de vieux. On pourrait s’imaginer que chaque résidence a un médecin attitré, qui passe toutes les semaines, et qui assure avec ses collègues une garde 24/7 à l’année, pour ainsi répondre aux nombreux besoins de cette population vulnérable. Mais non, ce n’est malheureusement pas le cas. Pendant que les omnipraticiens, forcés par le gouvernement, faisaient leur effort de guerre pour « offrir à chaque Québécois un médecin de famille » en augmentant la cadence au bureau pour vider les listes, la couverture médicale pour les résidences pour aînés, pour les ressources intermédiaires, elle, n’a jamais été à l’agenda. Bien avant l’arrivée de ce fichu virus dans nos vies, nous étions déjà en pandémie : la pandémie du vieillissement accéléré de la population. La problématique des aînés malades provenant de résidences, sans accès à une garde médicale communautaire, qui consultent à répétition à l’hôpital pour des problèmes qui auraient pu se régler à domicile, est une réalité bien connue des urgentologues. Disons que ça allait déjà très mal à ce chapitre.

Il ne faut pas les blâmer, puisqu’elles sont surchargées et fatiguées, mais les infirmières des résidences privées ont le réflexe de faire le 9-1-1 pour tous leurs clients malades, même si ces derniers souhaitent des soins davantage axés sur le confort que sur le prolongement de la vie. Puisqu’elles ne veulent pas « prendre de chance », et surtout parce qu’elles n’ont habituellement aucun médecin à qui se référer, elles vont s’en remettre au système hospitalier pour prendre en charge le grand-papa sourd et dément qui inquiète de par son incontinence urinaire nouvelle par exemple.

C’est quand même fou de constater à quel point la première ligne est décousue, et qu’à certains endroits à Montréal, on se retrouve dans des déserts médicaux, sans aucune présence médicale à domicile pour les patients instables et vulnérables. Des déserts où pullulent néanmoins des dizaines et des dizaines de tours de résidences privées pour aînés… Le désastre engendré par cette mauvaise couverture médicale, découlant d’un découpage de régions sociosanitaires qui ne tient pas compte du nombre d’aînés en RPA, est la trame de fond de cette pandémie.

Négligence systémique des aînés est l’expression qui me vient en tête lorsque je pense à notre système de santé. Pendant que le gouvernement perdait son temps à pondre des statistiques sur les taux d’assiduité des patients envers leur médecin de famille en cabinet, aucune énergie n’a été déployée pour monter et soutenir des équipes médicales intensives à domicile, ressources pourtant peu coûteuses et d’une efficacité redoutable lorsqu’il s’agit d’éviter les hospitalisations inutiles.

Ceux qui sont allés prêter main-forte dans les résidences privées aux prises avec des éclosions majeures l’ont sans doute constaté : la COVID est loin d’être le seul problème qui afflige ces personnes âgées. Troubles cognitifs avec problèmes de comportement, insuffisance cardiaque terminale, polypharmacie et grande fragilité sont autant de diagnostics que le clinicien retient lors de sa « tournée COVID ». Mettre les pieds dans une résidence privée pour aînés c’est comme ouvrir une boîte de Pandore. Les problèmes sont criants, et les opportunités d’initier des soins palliatifs en contexte de maladie chronique sévère sont multiples. Or, dans notre système de santé hospitalo-centriste, les patients vieillissants qui souffrent de plusieurs comorbidités sont habituellement pris dans un système de portes tournantes, où d’une hospitalisation à une autre, le déclin s’installant de plus en plus, le patient n’a jamais l’occasion d’opter pour des soins palliatifs à domicile. Il est tellement navrant de voir nos aînés passer les deux dernières années de leur vie dans les allers-retours incessants à l’hôpital pour ensuite mourir tristement sur une civière. Quelle fin insensée, me dis-je souvent. Mais surtout, ils méritent mille fois mieux.

Alors quelles sont les leçons que l’on peut tirer de la pandémie pour les soins palliatifs ? Que nous avons un énorme retard à rattraper en ce qui a trait aux soins à domicile. Plus précisément, il est urgent que chaque CISSS/CIUSSS ait ses équipes médicales sur le terrain à domicile, de garde 24/7 pour toute sa population gériatrique, en perte d’autonomie, et palliative.

Il apparaît également primordial que les médecins des équipes de soins à domicile soient non seulement à l’aise avec les soins de fin de vie, mais également avec les soins aigus. Le fardeau des insuffisants cardiaques et emphysémateux décompensés sur notre système hospitalier est énorme, et la gestion de ces épisodes de défaillance peut parfois se faire à domicile. Il faut développer une aisance à établir les niveaux de soins, à analyser rapidement les profils pharmacologiques et à prendre en charge les patients complexes atteints de multiples pathologies. Les cliniciens qui ont cette expertise et cette facilité en soins gériatriques et palliatifs peuvent ainsi voir un grand nombre de patients, et c’est un aspect qui me semble important à souligner. En effet, la très grande concentration de personnes âgées en perte d’autonomie dans les milieux urbains densément peuplés oblige à un certain débit. Sans ignorer la qualité des soins et l’humanisme, il nous faut passer à la seconde vitesse si on veut pouvoir donner accès aux soins au plus grand nombre. Durant une éclosion majeure de COVID, il faut se dépêcher de voir le plus de patients possible, établir leur niveau de soins, faire la liste des problèmes, détailler un plan de match et ensuite parler aux familles et au pharmacien. Cette vitesse de croisière devrait aussi être celle adoptée pour tout soin à domicile en général, puisque la crise sanitaire due au vieillissement de la population ne fait que commencer.

Article rédigé par Dre Eveline Gaillardetz, médecin au CLSC de Verdun.

 

webinaire du 22 février: Composer avec les contraintes de la pandémie en fin de vie et au début du deuil

Ce webinaire n’est plus disponible en rediffusion.

Le thème de ce webinaire est Composer avec les contraintes de la pandémie en fin de vie et au début du deuil, il sera présenté par Sophie Latour, T.S, intervenante à la Maison Source Bleue et formatrice pour les Formations Monbourquette sur le deuil à PRAXIS- Centre de développement professionnel, et Nathalie Viens, T.S, formatrice et coordonnatrice des Formations Monbourquette sur le deuil à PRAXIS- Centre de développement professionnel de la faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal.

Descriptif et objectifs du webinaire:

 

Depuis le début de la pandémie, plusieurs transformations ont eu lieu en ce qui a trait au soutien des proches des personnes en fin de vie ainsi qu’à l’amorce du processus de deuil, particulièrement au niveau des rituels.

Ce webinaire vous permettra de mieux comprendre l’importance d’ajuster les pratiques de fin de vie et les gestes rituels du deuil, tout autant que de réfléchir aux options à offrir aux personnes qui vivent ces situations.

Dans ce webinaire vous apprendrez à:

1-      Soutenir la résilience des proches aidants et des endeuillés en contexte de pandémie.

2-      Mieux comprendre l’importance d’ajuster les pratiques de fin de vie et les gestes rituels du deuil.

3-      Réfléchir aux options à offrir aux personnes qui vivent ces situations.

Ce webinaire fait partie du projet soutien aux soins palliatifs pendant la pandémie soutenu par le fond d’urgence pour l’appui communautaire du Gouvernement du Canada et par Fondations Communautaires du Canada

 

 

webinaire du 18 janvier 2021: Quand la solitude devient un défi

Vous pouvez maintenant regarder ce webinaire en rediffusion ICI

Si vous souhaitez consulter la présentation, elle est disponible ICI

Le thème de ce webinaire est Quand la solitude devient un défi, il est présenté par Line St-Amour, psychologue spécialisée en oncologie et soins palliatifs. Le but de ce webinaire est de reconnaître et soulager la souffrance associée à la solitude en temps de pandémie.

Les objectifs de ce webinaire sont:
1-  Définir la solitude et distinguer ses apports favorables et défavorables
2-  Identifier les manifestations de la détresse liées à la solitude et considérer ses différents effets sur les patients, la famille  et les soignants (médecins, infirmières, préposés, bénévoles…)
3-  Trouver des sources de soulagement pour apaiser cette souffrance

Pour préparer ce webinaire, nous vous conseillons de visionner au préalable cette capsule vidéo.

Ce webinaire fait partie du projet soutien aux soins palliatifs pendant la pandémie soutenu par le fond d’urgence pour l’appui communautaire du Gouvernement du Canada et par Fondations Communautaires du Canada

 

webinaire Chiens Mira en soins palliatifs le 7 décembre à 16h30

Vous pouvez revoir ce webinaire ICI

Le thème de ce webinaire sera Chiens Mira en soins palliatifs. Marie-Julie Tschiember, directrice de la Maison René-Verrier et Lyne St-Martin, directrice du Phare Enfants et Familles nous feront part de leur expérience avec un chien Mira.

Avec le témoignage des deux DG de ces maisons de soins palliatifs qui accueillent actuellement un chien Mira dans leurs équipes respectives, l’objectif est de mettre en lumière le travail quotidien des chiens de soutien Mira auprès de leur clientèle. Elles souligneront aussi l’impact particulier de la présence des chiens Mira en cette période de pandémie. À travers leurs anecdotes, elles raconteront leur quotidien avec leur compagnon poilu, parleront des démarches et processus nécessaires pour l’obtention d’un chien Mira et répondront aux questions soulevées par les participants.

Nous espérons que vous serez nombreux à vous joindre à nous. Veuillez noter que le webinaire et gratuit cependant l’inscription est obligatoire dans ce formulaire au plus tard le 1er décembre. 

Cet événement sera gratuit et accessible pour tous les soignants, professionnels et bénévoles du Québec, ainsi qu’aux proches aidants intéressés. Nous vous rappelons cependant que votre soutien nous est plus que jamais nécessaire, aussi nous vous encourageons, si vous le pouvez à nous faire un don , et à devenir membre ou renouveler votre adhésion à l’AQSP.

Merci de partager dans votre réseau, pour participer inscrivez-vous ICI au plus tard le 1er décembre et vous recevrez le lien ainsi que toutes les informations nécessaires pour rejoindre le webinaire. Si vous n’êtes pas disponible pour le webinaire en direct, l’enregistrement sera diffusé en accès libre sur notre site dans les jours qui suivront.

 

 

Ce webinaire fait partie du projet soutien aux soins palliatifs pendant la pandémie soutenu par le fond d’urgence pour l’appui communautaire du Gouvernement du Canada et par Fondations Communautaires du Canada

 

webinaire de l’AQSP lundi 15 juin 2020 à 16h30

Lien pour le webinaire:https://academie.aqsp.org/aqsp/2020/covid-19/303962/dr.hubert.marcoux.et.doctor.louise.la.fontaine.md.phd.aqsp.live.webinar.323.tbc.html?f=menu%3D27%2Abrowseby%3D8%2Asortby%3D2%2Alabel%3D19907

Nous vous invitons dès à présent à réserver la date pour notre troisième webinaire qui aura lieu le lundi 1uin 2020 de 16h30 à 17h30.

Dans ce troisième webinaire nous recevrons Dr Hubert Marcoux, médecin à l’unité de soins palliatifs de l’hôpital Jeffery Hale et professeur titulaire au Département de médecine familiale et de médecine d’urgence à l’Université Laval.  Le thème de ce troisième webinaire en partenariat avec Multilearning Inc sera COVID-19 et fin de vie en CHSLD : Indignation ou Compassion?

Objectif de la conférence:

  1. Comprendre l’évolution au cours des cinquante dernières années de la clientèle et de l’offre de services en CHSLD au Québec qui a mené à la crise associée à la pandémie de la COVID-19.
  2. Partager des observations sur le vécu des différents acteurs vivant et œuvrant dans les CHSLD pendant la pandémie de la COVID-19 ce qui inclue les résidents et leurs proches.
  3. Mettre en lumière les leçons que donne aux intervenants en soins palliatifs, tant sur le plan conceptuel que clinique, la gestion de la fin de vie en CHSLD dans le contexte de la pandémie de la COVID-19.

Nous espérons que vous serez nombreux à vous joindre à nous . Comme pour les précédents webinaires, nous vous encourageons a partager vos questions par écrit pendant la présentation, et nous les poserons au Dr Hubert Marcoux à la fin de la conférence.

Cet événement sera gratuit et accessible pour tous les soignants, professionnels et bénévoles du Québec, ainsi qu’aux proches aidants intéressés. Nous vous rappelons cependant que votre soutien nous est plus que jamais nécessaire, aussi nous vous encourageons, si vous le pouvez à nous faire un don, et à devenir membre de l’association pour soutenir l’AQSP.

Merci de partager dans votre réseau.  Le lien pour rejoindre le webinaire sera disponible sur cette page dans les prochains jours, ainsi que sur nos réseaux sociaux, aucune inscription préalable n’est nécessaire.

Webinaire de l’AQSP le 1er juin à 16h30

Pour revoir le webinaire: https://academie.aqsp.org/aqsp/2020/covid-19/303386/anne.marie.goulet.et.doctor.louise.la.fontaine.md.phd.html?f=menu%3D27%2Ac_id%3D303386%2Afeatured%3D1679

 

Nous vous invitons dès à présent à réserver la date pour notre prochain webinaire qui aura lieu le lundi 1er juin 2020 de 16h30 à 17h30.

Présenté par Anne-Marie Goulet, musicothérapeute, ce webinaire intitulé Lorsque musique et fin de vie s’harmonisent explorera les thèmes suivants :

-La musicothérapie comme moyen de communication

– Dans le contexte de pandémie, comment la musique peut-elle nous aider ?

– Explorer par des exemples cliniques les bienfaits de la musicothérapie

Nous espérons que vous serez nombreux à vous joindre à nous pour ce second webinaire de l’AQSP.

Cet événement sera gratuit et accessible pour tous les soignants, professionnels et bénévoles du Québec, ainsi qu’aux proches aidants intéressés. Nous vous rappelons cependant que votre soutien nous est plus que jamais nécessaire, aussi nous vous encourageons, si vous le pouvez à nous faire un don, et à devenir membre de l’association pour soutenir l’AQSP.

Merci de partager dans votre réseau.  Le lien pour rejoindre le webinaire sera disponible sur cette page dans les prochains jours, ainsi que sur nos réseaux sociaux, aucune inscription préalable n’est nécessaire.

 

 

premier webinaire de l’AQSP le 11 mai à 16h30

Lien pour voir l’enregistrement du  webinaire: https://academie.aqsp.org/aqsp/2020/covid-19/298792/doctor.johanne.de.montigny.and.doctor.louise.la.fontaine.html?f=menu%3D27%2Ac_id%3D298792%2Afeatured%3D16798

Nous sommes très heureux de vous annoncer que dans le cadre d’un partenariat avec Multilearning, l’Association québécoise de soins palliatifs va organiser une série de webinaire visant à soutenir les soignants, les professionnels de santé, et les bénévoles pendant la pandémie au cours des prochains mois.

Nous vous invitons à notre  premier webinaire qui aura lieu le lundi 11 mai 2020 de 16h30 à 17h30.

Lors de ce webinaire Dre Louise La Fontaine, présidente de l’AQSP, et Johanne de Montigny, psychologue et conférencière, exploreront le thème Comment composer avec le sentiment d’impuissance en temps de pandémie ?  Johanne de Montigny pourra également répondre à vos questions.

L’objectif de ce webinaire est de créer un lieu d’échange pour la communauté des soins palliatifs et tous les soignants, bénévoles et proches confrontés à la fin de vie en temps de pandémie, pour réfléchir et construire ensemble des solutions porteuses de sens, d’espoir et de réconfort.

Cet événement sera gratuit et accessible pour tous les soignants, professionnels et bénévoles du Québec, ainsi qu’aux proches aidants intéressés.

Merci de partager dans votre réseau.  Cliquer ICI pour rejoindre le webinaire.

 

L’information sera également disponible sur nos réseaux sociaux, aussi nous vous invitons à suivre notre page Facebook ou LinkedIn si n’est pas déjà fait !

Journée mondiale des soins palliatifs 2019 : mes soins, mon droit.

Partout dans le monde, les personnes touchées par une maladie avec un pronostic réservé — soit personnellement, soit en soutenant un être cher — vont faire entendre leur voix et demander aux décideurs de prêter attention à la priorité accordée aux soins palliatifs lors de la journée mondiale des soins palliatifs le 12 octobre prochain.

Le thème de cette année  « Mes soins, mon droit »  (My care, my right) a pour objectif de montrer que les soins palliatifs peuvent être demandés par le public — et que, ensemble, les personnes touchées par une maladie limitant la vie peuvent inciter les décideurs politiques à donner la priorité au financement des soins palliatifs dans le cadre de la couverture santé universelle.

Les soins palliatifs dans le monde

La Worldwide Hospice and Palliative Care Alliance (WHPCA) estime que 40 millions de personnes ont besoin de soins palliatifs dont 20 millions de personnes en fin de vie chaque année.  La WHPCA estime aussi que 18 millions meurent avec une douleur ou une détresse qui aurait pu être évitée. (Source : www.thewhpca.org)

Comment soutenir la journée mondiale des soins palliatifs

Vous pouvez soutenir cette journée en partageant un des messages clés de la campagne sur les réseaux sociaux, en envoyant une vidéo citant le slogan de la journée ainsi que votre rôle dans l’équipe de soins palliatifs (patients, proches aidants, bénévole, médecin, etc.) et votre pays à [email protected].

Vous pouvez également écrire à un politicien pour partager votre histoire et demander des soins palliatifs de qualité dans le cadre de la couverture santé universelle.

Les conseils et outils pour participer à cette journée sont disponibles ICI (en anglais)

Voici deux messages traduits par l’AQSP que vous pouvez diffuser facilement sur vos réseaux sociaux

  • Le financement de la santé publique devrait refléter les priorités du public. Les soins palliatifs sont le type de service que vous souhaiteriez pour vous et vos proches.  Cela mérite un budget.  Le but des soins palliatifs c’est le bien-être des patients et des proches aidants ! #mycaremyright #WHPCD2019 #healthfinancing
  • C’est mon droit de vivre ma vie avec le soulagement approprié de mes symptômes, de ma douleur et du stress reliés à une maladie grave — peu importe mon diagnostic. #mycaremyright #WHPCD2019 #UHC2030 #healthforall #GlobalGoals #SDGs #humanrights

 

Et au Québec ?

Vous pouvez en apprendre plus sur vos droits et les soins disponibles en consultant notre brochure sur les soins palliatifs et nos autres ressources sur cette page.  Vous pouvez également soutenir l’Association québécoise de soins palliatifs en devenant membre ou bien en faisant un don, pour aider l’AQSP à promouvoir l’accès à des soins palliatifs de qualité pour tous les Québécois en soutenant la formation, l’information du public et la recherche.

La planification préalable des soins : « Est-ce que tu me connais bien ? »

Le 16 avril est la Journée nationale de la planification préalable des soins, une journée pour encourager les discussions sur nos valeurs et volontés en ce qui concerne nos soins de santé éventuels. Lorsqu’il s’agit de planifier vos soins éventuels, vous et vos proches êtes-vous bien préparés ? Si vous étiez malade et ne pouviez plus vous exprimer, vos proches sauraient-ils quelles sont vos volontés ? Nous présumons trop souvent que les gens qui nous entourent savent ce que nous voulons. Mais il y a un seul moyen de s’en assurer : la discussion.

Parlez aux gens autour de vous. Discutez avec votre médecin ou votre équipe soignante. Et plus important encore, parlez à votre ou vos mandataires, soit les personnes qui pourront prendre des décisions concernant vos soins de santé si vous devenez incapable de vous exprimer. Vos mandataires doivent connaître vos valeurs, ce qui donne du sens à votre vie, et vos préférences en matière de soins de santé.

Pourquoi prendre le temps de planifier vos soins ? D’une part, pour vous assurer que vos valeurs seront respectées, et d’autre part, pour aider vos proches à prendre des décisions concernant votre santé, si vous veniez à être dans l’incapacité d’exprimer votre volonté vous-même.

Vos proches connaissent-ils vos volontés ? Sans leur en parler, comment le sauront-ils ? Il y a plusieurs façons d’amorcer la discussion ! Rappelez-vous aussi que discuter de ce sujet peut demander plusieurs tentatives. Ne vous donnez pas comme objectif de couvrir tous les sujets qui vous importent en une seule conversation. De nombreux outils existent pour vous accompagner dans cette démarche.

Article tiré du communiqué de presse de la journée préalable des soins : http://www.planificationprealable.ca/resource/acp-day-campaign-kit-2019/#Communiqu%C3%A9-de-presse

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