Une marche pancanadienne pour la promotion des soins palliatifs

Ian Bos, un jeune homme de 39 ans de la Nouvelle-Écosse, traverse présentement le Canada à pied afin d’amasser des fonds et de sensibiliser les gens à l’importance des soins palliatifs. Le Réseau de soins palliatifs du Québec est fier de souligner la mobilisation de plusieurs organismes pour l’encourager et le soutenir lors de son passage au Québec, en juin dernier.

Ian a amorcé son périple pancanadien à New Glasgow, en mémoire de son père, Ted Bos, en hommage aux excellents soins que ce dernier a reçus à l’Aberdeen Palliative Care Society.

La « marche pour les soins palliatifs d’Ian 2015 » prendra fin à Victoria, en Nouvelle-Écosse. Pendant son parcours qui devrait durer 24 semaines, Ian traversera plusieurs centres urbains du pays, dont Fredericton, Rivière-du-Loup, Québec, Trois-Rivières, Montréal, Ottawa, Winnipeg et Vancouver. De dire le marcheur : « j’entends compter sur la gentillesse des gens que je rencontrerai le long de mon chemin pour m’aider dans cette grande aventure. Je ne pourrai pas réussir sans la générosité et le soutien de mes consœurs et confrères canadiens. ».

Pour des reportages, interviews et photos lors de son passage au Québec, cliquez ici.
Pour en apprendre davantage sur son itinéraire, son histoire, etc. : www.ianswalk2015.ca.

Marche-Soins-Palliatifs
Ian Bos (à gauche) et son père, Ted Bos.

Une marche pancanadienne pour la promotion des soins palliatifs

Le Réseau de soins palliatifs du Québec est fier de souligner la mobilisation des organismes suivants pour encourager et soutenir le marcheur canadien Ian Bos lors de son passage au Québec.

La Maison Desjardins des soins palliatifs du KRTB : Rivière-du-Loup

• Voyez le reportage

La Fédération du Mouvement Albatros du Québec et la Maison Albatros : Trois-Rivières

• Voyez l’interview de Radio-Canada

• Voyez le reportage

La Résidence de soins palliatifs de l’Ouest-de-l’île : Kirkland

• Voyez le reportage de Global TV

• Voyez toutes les photos de la marche

La Maison de soins palliatifs de Vaudreuil-Soulanges : Hudson

• Voyez le reportage

LES JOURNÉES CONFÉRENCES DU CSSANTÉ

Québec: Jeudi 5 novembre 2015

Montréal: Vendredi 6 novembre 2015

Chaque jour, les médias évoquent les problèmes que traverse le système de santé : accessibilité, disponibilité des ressources, poids du financement, manque d’efficacité, réorganisations de toutes sortes, qui ont d’importantes répercussions sur les soignants.

Ceux-ci en portent lourdement les conséquences, et ce poids peut se transformer en souffrance qui, au fil du temps, leur fait perdre le contact avec la source de leur engagement.

Pour tous les détails, téléchargez le PDF.

Avis de convocation ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2015 RÉSEAU DE SOINS PALLIATIFS DU QUÉBEC

DATE : Jeudi, 14 mai 2015, 12h15 à 13h15

ENDROIT : Salle Grand Portage

Hôtel Universel, Rivière-du-Loup

311, boulevard Hôtel-de-Ville, Rivière-du-Loup,

(Québec) G5R 5S4

Madame Alberte Déry, présidente du conseil d’administration du Réseau de soins palliatifs du Québec, ainsi que les membres du conseil d’administration, vous invite à l’assemblée générale annuelle 2015. Cette rencontre est un moment privilégié d’informations pour les membres et le grand public. L’ordre du jour sera déposé sur place.

Nous espérons avoir le plaisir de vous accueillir lors de cette assemblée et nous vous prions d’accepter l’expression de nos sentiments distingués.

Gilles Bradet

Secrétaire du conseil d’administration

Réseau de soins palliatifs du Québec

Avis convocation AGA 2015-envoi membres

CONFÉRENCE MICHEL-SARRAZIN 2015

Dans le cadre de la Semaine nationale des soins palliatifs, la Maison Michel-Sarrazin est heureuse d’inviter la population de Québec et des environs à l’édition 2015 des Conférences Michel-Sarrazin.

 Dr Pierre J. Durand, gériatre, présentera une conférence intitulée « Démence et soins de fin de vie : outiller les proches pour mieux accompagner ».

 Cette conférence gratuite aura lieu le 4 mai 2015, de 19 h 30 à 21 h 00 à l’amphithéâtre Hydro-Québec du pavillon Alphonse-Desjardins de l’Université Laval.

 Inscription non requise

Pour information:

Visitez le site

ou

Téléchargez le feuillet d’information

Service de la formation, Maison Michel-Sarrazin : 418 688-0878, poste 151

Présentation d’un mémoire à la commission de la santé et des services sociaux

Le 19 mars 2015

Mémoire présenté par le Réseau des soins palliatifs du Québec, le Réseau universitaire québécois de soins palliatifs ainsi que la Société québécoise des médecins de soins palliatifs.

Visionner la séance de la commission.

Télécharger une copie du mémoire.

XVe Colloque Yves Quenneville

Le XVe Colloque Yves Quenneville se déroulera les 24 et 25 septembre 2015 au Château Bromont sous le thème: « Ensemble : Préserver et Promouvoir l’Essentiel »

Pour information : 450 467-1710 • [email protected]

Pour la programmation complète incluant le formulaire d’inscription : Cliquez ici

Colloque Yves Quenneville

Colloque Yves Quenneville

Communiqué – présentation du mémoire sur le projet de Loi 52

COMMUNIQUÉ
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Projet de loi 52 sur les soins de fin de vie
Un projet de loi qui va entrainer confusion et souffrance

Québec, le 1er octobre 2013 – En ouvrant la porte à l’euthanasie, le projet de loi 52 visant les soins de fin de vie va entrainer confusion et souffrance pour les familles des patients et pour les professionnels œuvrant dans le domaine des soins palliatifs. C’est en gros le message qu’ont livré aujourd’hui à la commission parlementaire qui étudie le projet de loi 52 sur les soins de fin de vie, la présidente du Réseau de soins palliatifs du Québec (RSPQ), madame Alberte Déry et quelques membres d’un comité adhoc d’experts, soit Mme Danielle Blondeau, (professeur à l’Université Laval), Dre Christiane Martel (médecin en soins palliatifs) et Me Pierre Deschamps (avocat – éthicien).

Le projet de loi 52 vient encadrer, comme jamais auparavant, un type de soins de santé particulier, soit celui des soins de fin de vie. En assimilant l’euthanasie aux soins de fin de vie et en venant créer des nouveaux concepts médicaux jusqu’à maintenant inconnus, comme la sédation palliative terminale et l’aide médicale à mourir, le législateur complique de façon importante les soins palliatifs pour les patients, leurs familles et tous les professionnels qui y œuvrent.

Rappelant que certains pays ont ouvert la porte à l’euthanasie, les représentants du RSPQ soulèvent que ceux-ci l’ont fait clairement, sans ambiguïté. Tant les législateurs belges que luxembourgeois ont compris qu’il y avait une différence fondamentale entre euthanasie et soins palliatifs et ont pris la précaution de dissocier euthanasie et soins palliatifs en adoptant deux lois distinctes, soit l’une sur les soins palliatifs et l’une sur l’euthanasie, ce que le projet de loi québécois ne fait malheureusement pas. Ce dernier incorpore, dans une même loi, soins palliatifs et aide médicale à mourir, faisant même de l’aide médicale à mourir des soins palliatifs. « Nous déplorons que ce projet de loi tente d’introduire l’euthanasie, à mots couverts, en lui donnant un nouveau nom et en l’incorporant au monde des soins palliatifs » a conclu la présidente du RSPQ.


Le Réseau de soins palliatifs du Québec est une association dont la mission vise à faciliter l’accès à des soins palliatifs de qualité à l’ensemble de la population québécoise. Le Réseau est un point de rassemblement pour toutes les questions touchant l’information, la diffusion, la promotion et la formation en soins palliatifs. Le Réseau compte plus de 1200 membres, représentant une grande diversité de disciplines et de bénévoles, provenant de toutes les régions du Québec.
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Source :
Jessy Savaria, DG du RSPQ : 514-826-9400

Communiqué de presse – 27 juin 2013

Le 27  juin 2013

De: Réseau de soins palliatifs du Québec (RSPQ)

COMMUNIQUÉ – POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Le 12 juin dernier, la ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, madame Véronique Hivon, a déposé à l’Assemblée Nationale le projet de loi 52 portant sur les soins de fin de vie. Comme le prévoit le processus lors du dépôt d’un projet de loi, il y aura consultation en commission parlementaire cet automne. Afin d’informer le lecteur, le projet de loi est disponible sur le lien suivant :

http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/projets-loi/projet-loi-52-40-1.html

Lors de la rencontre des membres du conseil d’administration du Réseau de soins palliatifs du Québec tenue le 20 juin dernier, les administrateurs ont convenu que le projet de loi 52 portant sur les soins de fin de vie devait faire l’objet d’analyses et de réflexions approfondies.

Déjà, plusieurs intervenants et acteurs impliqués de près ou de loin en soins palliatifs ont manifesté publiquement opinions et commentaires. Nous saluons la participation de tous et encourageons la diffusion d’informations justes et cela afin de permettre un débat qui, nous le souhaitons, soit le plus éclairé possible. Il y a malheureusement, encore à ce jour, trop d’informations imprécises ou inexactes véhiculées sur les soins palliatifs.

Nous sommes d’avis que la couverture médiatique des dernières semaines s’est concentrée principalement sur la question de l’aide médicale à mourir. Sans vouloir diminuer la portée de cette épineuse question, la position du réseau est que cette facette du projet de loi ne représente qu’une portion des enjeux en soins palliatifs. Il reste encore beaucoup à faire relativement à la pratique, à l’offre et au développement des soins palliatifs au Québec et il est important pour nous de ne pas se laisser distraire.

En conséquence, un comité spécial a été formé par le réseau. Ce comité constitué des membres de notre comité Éthique sera enrichi par la participation d’individus représentant de multiples professions afin d’obtenir un panel d’experts diversifié tout en assurant la représentativité de l’ensemble de nos membres. Le but du comité de réflexion consiste à cerner les principaux enjeux du projet de loi 52 afin de déposer un mémoire au conseil d’administration du réseau. Les membres du conseil d’administration pourront partager les résultats de ces réflexions dans le cadre de la commission parlementaire cet automne. 

Le Réseau de soins palliatifs du Québec se préoccupe des besoins et des attentes de toutes personnes requérant des soins palliatifs au Québec et il travaille en ce sens à promouvoir ces soins et à les développer.

 

Alberte Déry

Présidente
Réseau de soins palliatifs du Québec

 

Communiqué

Le 16 janvier 2013

De : Réseau des soins palliatifs du Québec (RSPQ)

Pour diffusion immédiate.

Retour sur le rapport du comité de juristes experts sur la mise en œuvre des recommandations de la commission sur la question de mourir dans la dignité.

Le Réseau des soins palliatifs du Québec a bien reçu ce rapport et se penchera plus spécifiquement sur certains points dans un avenir très rapproché.

Pour l’instant, ce document traduit d’une façon plus claire tous les droits, lois et chartes reliés au sujet ainsi que l’évolution depuis quelques années de certains termes tels que consentement libre et éclairé, autonomie de la personne et dignité humaine et le comité en a bien cerné les différences.

Ce qui est plus complexe concerne la dimension pratique Il demeure plusieurs questions pour les médecins qui auront ou devront pratiquer l’aide médicale à mourir, comme cité dans le rapport, « L’état actuel de l’ensemble des pratiques de soins en fin de vie exige une redéfinition de l’encadrement juridique pour clarifier les droits des patients et les responsabilités des intervenants et des professionnels » D’autres questionnements demeurent ; comment les établissements de santé pourront-ils intégrer dans leur pratique l’ aide médicale à mourir? La sédation palliative en fin de vie, est-elle bien définie car elle se distingue de l’aide médicale à mourir? Le suivi des familles qui auront vécu cette situation a-t-il été bien examiné? Etc.

La sensibilisation de la population aux soins palliatifs est l’un des objectifs majeur au Réseau de soins palliatifs. Il est impérieux de distinguer diverses pratiques cliniques en fin de vie. L’abstention thérapeutique, la cessation de traitements, la sédation palliative, le refus de traitements, le soulagement de la douleur sont autant des pratiques distinctes entre elles et distinctes de l’euthanasie (nommée dans le rapport « aide médicale à mourir ».

Il est essentiel que le développement des soins palliatifs se fasse dans toutes les régions du Québec et dans tous les milieux accueillant les personnes en fin de vie. Beaucoup de travail a déjà été fait, mais le manque de ressources humaines et matérielles empêche notamment les équipes de maintien à domicile de pouvoir bien accompagner la fin de la vie des personnes. Il faut aussi noter la quasi absence de programmes de fin de vie dans les CHSLD et le manque de formation des intervenants mais aussi le soutien de tous les professionnels incluant les équipes de bénévoles sans oublier les proches aidants

Le développement des soins palliatifs exige la mise en place d’un budget permettant d’offrir à toute personne un accompagnement de qualité avec des personnes formées et qualifiées.

L’aide médicale à mourir n’est pas un soin et ne peut être considéré dans le contexte de la philosophie des soins palliatifs. En effet, ces derniers ne hâtent ni ne retardent la mort, ils l’accompagnent.

Le Réseau de soins palliatifs est préoccupé des besoins et des attentes de toute personne souffrante et nous travaillerons à promouvoir et à développer les soins palliatifs.

Alberte Déry
Présidente
Réseau de soins palliatifs du Québec