Communauté compatissante : prendre soin collectivement des personnes touchées par la perte, le deuil et la fin de vie
Émilie Warren et Anitra Bostock, chargées de projet en développement communautaire –  Institut de soins palliatifs de Montréal

Description
La mort inattendue, la perte de liberté, la solitude et la détresse psychologique ne sont que quelques uns des problèmes auxquels les individus ont été confrontés pendant la pandémie. Dans un contexte d’isolement social grandissant (un tiers de la population québécoise vivant seule au Québec), prendre soin des personnes en fin de vie, endeuillées ou vivant une perte significative ne peut reposer sur le
cercle restreint de la famille et appelle à un engagement plus large de la communauté.

Axée sur des stratégies de promotion de la santé en milieu communautaire (ex. mobilisation de réseaux de bénévoles, liaison avec les organismes communautaires, mobilisation du milieu municipal, de l’éducation et du travail), l’approche des Communautés compatissantes souhaite replacer la personne mourante comme membre à part entière de la société. Plusieurs centaines de Communautés compatissantes ont été implantées et évaluées dans le monde, mais ce modèle reste relativement peu connu au Québec.

Instigué par l’Institut de soins palliatifs de Montréal et la Chaire de recherche du Canada sur le partenariat avec les patients et le public, ce projet de recherche-action d’une durée de 5 ans vise à co-construire, implanter et évaluer deux communautés compatissantes, l’une dans le quartier Centre-Sud et l’autre dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal